Rêveries du promeneur solitaire
Rousseau (J.-J.) (Princip.) ; Crogiez (M.) (Coord.)
2001
223 p.
978-2-253-16099-1
L.ROU
écriture de soi ; journal (forme littéraire) ; nature ; bonheur ; mémoire ; affectivité
Lorsqu'il commence à écrire les Rêveries à l'automne 1776, Rousseau est un vieil homme proche de la mort, presque pauvre, célèbre dans toute l'Europe et pourtant persuadé d'être rejeté de tous.
Les Rêveries sont à ses yeux la suite des Confessions, mais il ne s'agit plus de raconter sa vie ni de s'expliquer aux autres pour dévoiler sa vraie nature. C'est pour lui désormais qu'il consigne ses souvenirs, qu'il cherche plutôt à mieux se connaître et à réfléchir plus largement sur les ressorts de l'esprit humain. Ces méditations sont aussi des promenades où le contact avec la nature est source de bonheur dans la pure conscience d'exister. Une nouvelle manière d'écrire s'inaugure, un libre parcours que la ligne mélodieuse d'une prose souvent poétique rend admirablement sensible.
[Résumé éditeur]
N° | Cote / Code barre | Localisation | Commentaire | |
---|---|---|---|---|
1 | 0000047027 | Remplace abîmé 2025 [disponible] |