- n° 1981
Cote : L.BEN
Harrouda n'apparaît que le jour. Elle commence par lâcher ses cheveux en avant et tourne sur place. Puis elle relève sa robe. Les enfants n'ont que le temps d'y croire, déjà le rideau est baissé. Le reste, ils le retrouvent dans leurs rêves et, pour le narrateur, à chaque étape de son adolescence. Harrouda, prostituée déchue, fut son premier amour, et la maîtresse de deux villes : Fès, lieu de toutes les vertus et de la tradition, Tanger - que Jean Genet appelle Tanger-la-Trahison. Une femme, deux villes, toutes les femmes, «et nous guettons la solitude pour de nouveaux fantasmes. Nous les collons sur une page d'écriture. Le rire. Seul le rire pour accoupler ce que nous avons osé.»
[Résumé éditeur]
Harrouda n'apparaît que le jour. Elle commence par lâcher ses cheveux en avant et tourne sur place. Puis elle relève sa robe. Les enfants n'ont que le temps d'y croire, déjà le rideau est baissé. Le reste, ils le retrouvent dans leurs rêves et, pour le narrateur, à chaque étape de son adolescence. Harrouda, prostituée déchue, fut son premier amour, et la maîtresse de deux villes : Fès, lieu de toutes les vertus et de la tradition, Tanger - que ...
roman (forme littéraire) ; Maroc ; femme ; fantasme