Cote : CIV.323.CHA
La jeunesse occidentale des années 1950 et 1960 s'est construit un univers propre, avec ses lois, ses codes, ses valeurs, et l'a organisé autour d'une musique neuve et forte : une culture rock. Au cœur de cette culture, il y avait la volonté de se différencier du monde adulte, de s'opposer à ses compromissions et à ses censures. La rébellion s'est avérée le mode de fonctionnement privilégié de la culture rock. Très vite, pourtant, l'utopie a fait place à l'amertume. On a dénoncé la naïveté de la révolte rock, la récupération commerciale dont elle aurait fait l'objet. Mais est-ce bien de cela qu'il s'agit ?
Cet ouvrage explore une autre hypothèse : celle d'une identité structurelle entre les objectifs de la culture rock et l'organisation capitaliste de nos sociétés, une convergence fondée sur la stratégie du slogan et du star-system, sur la provocation et l'outrance. Peut-on alors encore parler de rébellion rock ? Quelles voix reste-t-il pour porter le refus de l'autorité, du conformisme et du statu quo ? [résumé éditeur]
La jeunesse occidentale des années 1950 et 1960 s'est construit un univers propre, avec ses lois, ses codes, ses valeurs, et l'a organisé autour d'une musique neuve et forte : une culture rock. Au cœur de cette culture, il y avait la volonté de se différencier du monde adulte, de s'opposer à ses compromissions et à ses censures. La rébellion s'est avérée le mode de fonctionnement privilégié de la culture rock. Très vite, pourtant, l'utopie a ...
rock ; phénomène de société ; culture ; musique