Cote : DID.721.DAS
Cet ouvrage interroge le rapport à l'autre dans le cadre de l'espace frontalier - ici la Guyane française -, à travers des représentations et des pratiques des enseignants de langue et culture françaises de la ville de Macapá, capitale de l'état d'Amapá. L'auteur tente d'identifier les processus cruciaux qui régulent la construction du vivre-ensemble dans l'espace frontalier, c'est-à-dire quand le rapport à l'autre semble si immédiat et si proche, du moins géographiquement ... A l' opposé de ces évidences, ces rapports entre voisins s'inscrivent dans le registre binaire du eux-nous et procèdent à des éloignements du « proche » (la Guyane française) et des rapprochements du « lointain » (la France), dévoilant ainsi les tensions identitaires entre langue-culture légitimes versus langue-culture non légitimes. Dans cette perspective, ce livre propose des pistes méthodologiques pour introduire dans la formation des enseignants de langues - mais aussi dans la classe -, une éducation à une décentration, permettant de déconstruire l'ethnocentrisme et cette « innocence de la bonne volonté interculturelle », afin de reconstruire un rapport distancié à soi et à l'autre. [Résumé éditeur]
Cet ouvrage interroge le rapport à l'autre dans le cadre de l'espace frontalier - ici la Guyane française -, à travers des représentations et des pratiques des enseignants de langue et culture françaises de la ville de Macapá, capitale de l'état d'Amapá. L'auteur tente d'identifier les processus cruciaux qui régulent la construction du vivre-ensemble dans l'espace frontalier, c'est-à-dire quand le rapport à l'autre semble si immédiat et si ...
Brésil ; représentation sociale ; enseignement des langues et cultures d'origine ; enseignement du français langue étrangère ; éducation interculturelle ; Guyane française