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Titre original : "A Study of Writing" (1952).
"Ce livre à 12 chapitres , mais il peut être divisé, structurellement, en 5 parties; La première est une discussion de la place de l' écriture parmi les divers systèmes de l' intercommunication humaine. On trouve ensuite quatre chapitres consacrés à la description, et à la comparaison, des divers types d' écriture existant au monde. Le sixième chapitre traite de l' évolution de l' écriture depuis les premiers moments de la pictographie jusqu' à l' avènement d' un alphabet complet. Les quatres chapitres suivants sont consacrés à des problèmes généraux tels que l' avenir de l' écriture et la relation de l' écriture au langage parlé, à l' art et à la religion. Des deux derniers chapitre, l' un contient la première tentative d' établissement d' une terminologie complète des problèmes de l' écriture, l' autre une bibliographie détaillée. Le but de cette étude est de jeter les fondations d' une sciencve nouvelle de l' écriture, qui pourrait être appelée grammatologie".

- Présentation de J.-C. Chevalier (p.3)
- L'histoire de la linguistique de S. Auroux (p.7)
- Le problème de l'article et sa solution dans les grammaires de l'époque classique d'A. Joly (p.16)
- Les rapports entre la struture profonde et l'énoncé au XVIIIe siècle de B.-E. Bartlett (p.28)
- L'art d'écrire de Condillac (1775); à propos de quelques règles prescriptives : traitement des ellipses et des anaphores de S. Branca (p.44)
- Note sur le mécanisme et le matérialisme du président De Brosses de C. Porset (p.57)
- La catachrèse et le redoublement de l'écart de P. Kuentz (p.62)
- Le marché des écritures de C. Désirat et T. Hordé (p.75)
- "Sélection naturelle" et synonymie d'A. Nicolas (p.89)
- Sous l'égide de l'histoire de R. Engler (p.100)
- Eléments bibliographiques et informatifs de S. Auroux (p.113)

- Présentation de J. Anis (p.3)
- La linguistique et la question de l'écriture : enjeux et débats autour de Saussure et des problématiques structurales de J.-L. Chiss et C. Puech (p.5)
- Les Danois aux prises avec la substance de l'encre de M. Arrivé (p.25)
- Pour une graphématique autonome de J. Anis (p.31)
- Approche structurelle de la lettre de P. Coueignoux (p.45)
- L'évolution de l'espace graphique d'un manuel scolaire : le "Despautère" de 1512 à 1759 de J. Hébrard (p.68)
- Vilisibilité du texte poétique de J. Anis (p.88)
- Le jeu poétique et la découverte de l'écrit à l'école primaire de C. Grosset-Bureau (p.103)
-Pour "un coup de dès" télématique de G. Blanchard (p.121)

Cet ouvrage est une réflexion sur ce que furent les premiers effets de l'écriture sur l'organisation des sociétés humaines. L'auteur J. Goody veut cerner le rôle de l'écriture dans le développement des sociétés en comparant sociétés orales et sociétés connaissant l'écriture, en rapprochant des analyses menées sur le Proche-Orient ancien, l'Europe médiévale et l'Afrique de l'Ouest contemporaine. Il souligne ainsi les différences majeures que le recours de l'écriture peut entraîner dans l'organisation de l'action sociale : la religion, l'économie, le système politique et le droit.
- Bibliographie

- Introduction
"Le XXème siècle a vu le foisonnement d'études sémiologiques portant sur la littérature, la peinture ou la musique, le cinéma ou l'architecture, au point que l'on pourrait parler du siècle de la civilisation des signes. Mais existe t'il actuellement une sémiologie de l'écriture qui réponde à la définition saussurienne, "l'étude de la vie des signes écrits au sein de la vie sociale", alors que le signe écrit n'est pour Saussure lui-même qu'un moyen secondaire, et plus ou moins arbitraire, de représenter un signe oral déjà donné, un métasigne visuel par rapport au signe parlé?
Pourtant du point de vue sémiologique, l'écriture est un instrument beaucoup plus puissant que la communication orale, comme le prouvent non seulement l'étude des divers systèmes d'écriture, (pictogrammes, idéogrammes, alphabets, ...), mais aussi la prise en considération de tous les modes graphiques véhiculant des significations, depuis la notation mathématique ou musicale jusqu'aux panneaux, affiches, graffiti. A travers cette approche "intégrationnelle" de l'écriture, fondée sur une théorie contextuelle du signe, et qui rompt avec l'analyse traditionnelle, Roy Harris montre qu'on aboutit en fait à l'intégration de l'oral dans une nouvelle synthèse audio-visuelle, synthèse largement dominée par le composant visuel." (une importante iconographie illustre cet ouvrage).
- Bibliographie

- Avant-Propos
"Cet ouvrage est le fruit de plusieurs années de recherches linguistiques et sémiologiques sur l'écriture menées sur les axes suivants :
- Développer la place de l'écrit dans le champ des sciences du langage, en remettant en question la primauté de l'oral faussement considérée comme un axiome, mais qu'une lecture attentive des textes fondateurs de la linguistique moderne permet de reconsidérer au fond;
- Proposer une approche du système graphique français fondée sur l'autonomie de la forme écrite de la langue;
- Intégrer à la sémiotique textuelle et à la poétique une prise en compte des "signifiants" et des "espaces graphiques", dimension essentielle à la production du sens, qu'on examine des textes littéraires, journalistiques ou utilitaires".
3 parties composent ce livre :
- Approches de l'écriture
- Une graphématique autonome?
- Les espaces graphiques
- Bibliographie
- Glossaire

- Préface de Jean Peytard
Cet ouvrage présente les principaux systèmes d'écriture, par une approche culturelle et historique montrant l'évolution des formes originelles aux terminales ou actuelles, il illustre ainsi la fonction de l'écriture.
Pour chaque système, des séquences pédagogiques sont décrites, simples à mettre en place, facilement adaptables par des enseignants de différents niveaux, de l'école primaire au lycée, ainsi que de nombreuses structures de formation ou d'animation.
- Lexique
- Bibliographie

Ce livre est une réflexion pédagogique sur l'écriture. La notion habituellement admise aujourd'hui pour situer l'écriture est celle d'un codage qui transcrit un autre code : l'oral, réputé plus spontané et plus inventif. La linguistique moderne en redécouvrant la réalité de la parole (de l'oral) a maintenu la spécificité de l'écriture dans un cadre étriqué qui ne répond plus aux exigences nouvelles des échanges interculturels et fait peser, la suprématie de l'alphabet latin, comme seul modèle, sur l'ensemble du Tiers-monde. C'est pourquoi ce livre s'ouvre sur un panorama géographique allant de l'Asie Mineure (de Babylone au Moyen-Age en passant par la Grèce) à l'Afrique (Égypte), à l'Amérique, à l'Asie et repartant depuis la fin du paléolithique (signes disponibles) pour considérer la notion de trace dans la nature. Il manquait à ce panorama, l'espace urbain, qui sera donc représenté, par l'exposition photographique.