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"Les actes du langage" est un essai de philosophie du langage. Les individus comuniquent, disent des choses, posent des questions, donnent des ordres, font des promesses, présentent des excuses... Ils ont parfois l'intention de signifier réellement ce qu'ils disent.
Pour l'auteur, parler une langue, c'est adopter un comportement, accomplir des actes de langage conformément à des règles complexes. Si le langage est un comportement, il doit être absorbé par le biais d'une théorie des actes de langage, qui rejoint ici une théorie de l'action. Sous cet angle, cette recherche est complémentaire de celle de Chomsky, dans la mesure où celui-ci écarte de sa description de la langue le contexte extra-linguistique et même la fonction de communication, essentielle pour Searle. A travers ces conventions extra-linguistique qui gouverne l'usage des expressions dans des contextes donnés, on peut distinguer les relations entre ce qui est dit, ce que cela veut dire, ce que veut dire celui qui parle ... Utiliser le langage et parler c'est donc s'engager, assumer des obligations. Ignorer cet emploi "engagé" des mots, c'est ignorer le langage lui-même.

Comment se guider dans le labyrinthe séculaire, celui de la Bibliothèque de Babel? La réflexion s'organise autour d'une série de termes classiques (tels que le signe, métaphore, symbole, code, signifié) qui ont été étudiés soit par la philosophie du langage, soit par la sémiotique.
L'unité du propos est assurée par 2 thèses principales :
- une sémiotique générale représente la forme contemporaine d'une philosophie des langages (et on pourrait soutenir que beaucoup de philosophes, d'Aristote aux stoïciens, de Saint Augustin à Locke, de Leibniz à Husserl, ont fait de la sémiotique).
- la crise actuelle de ce champ théorique peut être comprise et dépassée à travers une reconstruction historique.
Un thème fondamental sous-tend toutes ces recherches : les théories en forme de "dictionnaire" doivent être reconsidérées par une sémiotique en forme d'"encyclopédie", et la notion de signe comme équivalence peut être remplacée par une représentation du signe comme inférence et système d'instructions contextuelles.
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- Ouvrage traduit de - De bono's thinking course -
Votre démarche de pensée est-elle congénitale et immuable comme la couleur de vos yeux ? Ou la réflexion est-elle un savoir-faire qui peut s'améliorer par la pratique et l'entraînement, comme la natation, le tennis ou l'art culinaire ?
Dans ce livre, Edward De Bono provoque le lecteur en lui démontrant que les techniques de réflexion peuvent être améliorées par le développement de l'attention, l'entraînement et l'emploi d'outils simples. Il montre que le savoir-penser ne doit pas être confondu avec l'intelligence et que, parmi les gens brillants, nombreux sont ceux qui tombent dans le piège de l'intelligence, que l'auteur décrit en détail.

La philosophie herméneutique se donne pour tâche la compréhension de notre modernité afin de pouvoir répondre aux défis de celle-ci, c'est à dire à l'évanescence du concept même de vérité face à toutes les formes de critiques relativistes, comme l'évanouissement d'une authentique "praxis" face à la technicisation de la vie sociale.
La thèse de Gadamer étant, d'une part que l'expérience de la vérité advient dans l'élément du dialogue et, d'autre part, que tout avenir se dessine sur le fond de notre appartenance à une histoire...
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N°200
"Lieu de nulle part" : l'utopie se construit à la Renaissance. Des communautés vont naître, que ce soient les missions jésuites au Paraguay au XVII° siècle ou Fourier et son phalanstère au XIX° siècle. Expériences avortées qui se briseront sur les hauts-fonds du socialisme scientifique. Quelle peut être aujourd'hui la place de l'utopie dans un monde qui, techniquement, idéologiquement, semble pouvoir la réaliser ?"
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Cet ouvrage est issue d'une thèse.
C'est une étude sur le facteur spontanéité tel qu'il se réalise dans le contexte de l'enseignement / apprentissage d'une langue étrangère. Une double perspective alliant 2 cadres conceptuels différents mais associés : la théorie psychodramatique et l'ordre de l'interaction. De la première nous avons extrait un concept opératoire de spontanéité, conçue comme étant profondément liée à la créativité; du second nous avons pris les principes de bases et la méthode qui lui est caractéristique, la micro-analyse. [Résumé éditeur]

- Avant-propos par COURSIL (J.), p.5
- Paramètres pour la portée des quantificateurs, en langue naturelle par IOUP (G.), p.7
- L'ordre du texte par SLAKTA (D.), p.30
- A propos du statut sémantique de la proposition par ZUBER (R.), p.43
- La notion d'auto-interprétation par CORNULIER (B. de), p.52
- Pratiques discursives et actes illocutionnaires (la pratique du reproce) par COURSIL (J.), p.83

Compte-rendu
Van Hout Georges : Franc-math par GENTILHOMME (Y.), p.96